Après deux merveilleuses filles, les Nightingale étaient particulièrement heureux et excités d'accueillir enfin un garçon dans leur famille, qui fut donc entouré comme un petit prince dans son foyer : William grandit en étant adoré par ses ainées qui le traitèrent comme la plus précieuse poupée, sans que jamais il ne leur en veuille, bien qu'il tenta souvent de leur échapper, par jeu ; et en occupant une place spéciale au côté de son père, ravi de pouvoir l'emmener à tous les matchs de rugby, jusqu'à qu'il soit en âge lui même de jeter un ballon.
Quelques années plus tard, une fille vint encore rejoindre la fratrie, recalculant son rôle dans celui d'un garçon à la fois protégé et protecteur, avec lequel il trouva un équilibre parfait. Bon élève, d'une grande volonté et d'un enthousiasme imperturbable, William fut très populaire à l'université, un modèle de conduite parfait pour ses camarades, et le petit ami idéal pour les demoiselles qui se bousculaient à sa porte. Le Nightingale ayant un grand respect pour l'autre sexe, inculqué par la domination féminine qui montrait l'exemple à la maison, il ne poursuivit que des relations sérieuses, sentimentales, et finit enfin par se lier à la capitaine des pompomgirls, comme le voulait peut-être la tradition implicite de la communauté.
En citoyen apprécié par ses pairs, il accéda rapidement à un poste convoité et mérité de professeur en sciences, après des études brillantes, qui lui valut une grande reconnaissante parmi ses futurs collègues. Il s'investit également dans le sport en se proposant comme coach de l'équipe junior de rugby, et dans l'humanitaire en aidant Ari Lary et le développement de son interaction avec Yulara.
Quand l'épidémie arriva, William découvrit en allant chercher sa fiancée que celle-ci le trompait depuis plusieurs mois déjà avec l'un de ses amis, et son monde bascula dans tous les sens du terme. La jeune femme décida de rester avec son amant tandis que le Nightingale rejoignait Ari dans sa quarantaine, se distrayant en aidant les survivants à se protéger de la menace.
Son esprit scientifique le pousse à s'interroger sur les causes de cette maladie plutôt que de la craindre vraiment. Sans faire dans la nécrophilie ni jouer au pharmacien, William observe beaucoup les cadavres qui se relèvent, et leur dynamique, et plus il apprend à connaitre leurs réactions, plus il se sent finalement en sécurité... Il est de ceux qui se sont fait à l'idée de ce nouveau monde, et s'adapte à ses règles. Il a rapidement pris des responsabilité en prenant une place au conseil, dans l'intégration des nouveaux arrivants.