/
 
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

 :: Territoire du Nord :: ☠Le Monastère Ecarlate :: La grande salle Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
{5 Mars 2020} Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
Shia R. Bungaree
Shia R. Bungaree
Shia R. Bungaree
Survivants
Survivants
Age : 40
Emploi : ancien détective - portraitiste
Messages : 37
Points : 146
Shia R. Bungaree
Lun 13 Jan - 14:30
We're all human
Il y a un mois quasiment, j’avais un petit groupe, presqu’une famille. Un séisme terrible a frappé le pays et je me suis retrouvé seul avec l’un des miens. Celui qu’on appelle affectueusement le Chasseur. Il a été blessé et je suis resté auprès de lui jusqu’à ce qu’il se remette. Nous sommes ensuite partis à la recherche des autres, avec l’espoir qu’ils s’en soient sortis aussi. Aucune trace. Il faut dire que le désert ne ressemble plus à ce qu’il était il y a encore quelques semaines.
Et puis nous avons croisés la route de gens mal intentionnés, comme il y en a toujours eu. Même si ils sont sans doute pires aujourd’hui : sans foi ni limites. C’était il y a une semaine. Chasseur et moi avons été séparés aussi. Je me suis demandé si mon sort était de finir seul. Il faut croire que non.
Lorsque je suis tombé sur cet homme aux allures de moines, je me suis demandé si je n’avais pas des hallucinations. Le manque de sommeil et la faim, ça n’aide pas vraiment. Mais non, il était bien réel. Je ne dis pas que je n’ai pas hésité à le suivre, bien que je sois du genre à accorder ma confiance plutôt que de dire aux autres qu’ils doivent la mériter ; il était une meilleure option que la horde de non-morts que j’avais aperçue et qui allait vite me barrer la route. Et puis, après tout, pourquoi tous les survivants devraient-ils être mauvais ?
Le chemin jusqu’à leur cloître était escarpé et bien impossible pour les morts-vivants. Rassurant ! Et quand j’arrive enfin, je vois d’autres rescapés comme moi. On nous conduit à une grande salle à manger, il y a tellement de nourriture que je ne croyais plus ça possible ! Si la question de pourquoi ils restent tous debout à nous observer me traverse l’esprit, je la chasse vite en apercevant Mia. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine, je bouscule presque une jeune femme blonde pour la rejoindre.
« Shérif ! »
Nos regards se croisent. Je souris.
« C’est bien toi ! »
Sans attendre je la prends dans mes bras et la soulève du sol. Comme ça fait du bien ! J’en ai les yeux qui brillent.


:copyright:️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Liam Wilson
Liam Wilson
Liam Wilson
Survivants
Survivants
Age : 35
Emploi : Adjoint du shérif, ex-caporal du Australian Army (éclaireur)
Messages : 189
Points : 1407
Localisation : On the road again
Humeur : optimiste
Liam Wilson
Lun 13 Jan - 16:25
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.


L’ancien adjoint du shérif d’Alice Spring s’avança sur le sentier à flanc de montagne avec la précaution des plus élémentaires. Le musculeux homme retenait près de lui le vieux cabot familiale  et encore plus celle qui lui avait redonné espoir et avenir. Car Mia malgré sa méconnaissance en la matière avait symbolisé tant de sentiments pour le blondinet au corps d’Adonis. Chaque fois qu’il donnait la main à la brunette sublime, le geste de l’éclaireur d’élite était doux et tendre. Ferme et solide par peur qu’un faux pas fasse disparaître celle qu’il avait tant recherché depuis les dernières années. Mais devant le désespoir d’avoir perdu les siens, et l’esprit de l’homme avait assuré que le compagnon de la nouvelle existence de Mia devait être du lot, il avait préféré ne pas discuter de son amour avec elle. Ce n’était pas l’endroit et l’époque chaotique ne s’y prêtait pas. Donc comme à son habitude le blondinet s’était résigner à être un ami, une épaule et une oreille pour celle qui voulait simplement lui offrir son âme et son cœur. Aussi il devait aider le patriache Wilson, Silas avait dépérit un peu depuis la disparation d’Aria. Liam aussi espérait retrouver la blonde femme forte, sa sœur de cœur avec qui il avait été élevé sous la gouverne autoritaire mais juste et aimante de leurs grands-parents. Bientôt, après une année d’escalades pour le jeune homme fourbu, le groupe arriva enfin devant un monastère haut penché sur une montagne. Le râles de frustrations des réceptacles sans âmes putrides prises dans les pièges et amasser au pied du refuge leur parvenait de très loin, une sorte de gémissements de désespoir de voir filer leurs apports nutritifs. Ils furent introduits dans une pièce où un immense festin les attendait. La gorge râpeuse de l’ancien soldat d’élite réclamait de l’eau et son estomac vide grognait sa famine. Tous les moines, ce que le vétéran avait conclu en voyant les habits asiatiques et la scarification au front qui semblait rituel, étaient devenu des statues de sels comme si le jugement divin s’était abruptement abattu. Plusieurs survivants hagards clignaient des yeux de surprises et de soulagement devant les paroles rassurantes du maîtres des lieux et Liam voulu serrer la main de Mai en laissant un immense sourire d’allégresse. Enfin avoir de la sécurité, de souffler un peu et de d’avouer ce que le cœur de l’homme musculeux ressentait pour la magnifique femme.

Mais il fut arrêté subitement dans son élan. Un homme venait de surgir de la foule pour en interpelant l’ancienne profession de Mia pour ensuite la soulever dans ses bras et tournoyer follement. Le regard brillant de tendresse de l’inconnu transperça le cœur gonflé d’espoir du blondinet aussi sûrement d’une lame d’acier de trente centimètres. Le musculeux homme baissa son regard d’azur renversant et se servit un verre d’eau qu’il but d’une gorgée.  Il se devait de chasser le désespoir et surtout la jalousie qui venait de naître subitement dans son âme. Liam s’effaça alors un peu pour laisser le couple à ses réjouissances et sourit faiblement…


@Shia R. Bungaree
@Aria Wilson
@Silas Wilson
@Mia Lewis
Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Aria Wilson
Aria Wilson
Aria Wilson
Survivants
Survivants
Age : 32
Emploi : Chercheuse biologiste médical / Technicienne de laboratoire d'analyses médicales / A été dans le harem d'Emrys durant 1 an
Messages : 71
Points : 337
Localisation : Partout et nul part pour le moment
Humeur : Perdue, mais mieux vaut ne pas l'embêter.
Aria Wilson
Mar 14 Jan - 0:23
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.



feat. @Shia R. Bungaree & @Liam Wilson @Silas Wilson & @Mia Lewis




Le mois de février avait défilé à vive allure. C'est à peine si l'on pouvait entendre le tic tac de Maître Temps. La jeune femme avait à peine rencontré des zombies sur sa route et le peu qu'elle a croisé avait soit fini sous la lame de son couteau ou bien, Aria avait pu leur échappé. Ces derniers restant assez lent dans leurs mouvements, ce qui était un plus pour les survivants. Enfin, nous parlons surtout du cas où ces choses n'étaient que peu nombreux en nombre, dans le cas contraire, la vie n'était plus qu'un fil qui doucement se laissait rongé par les doigts crochus de la Faucheuse.

Durant un long moment, Aria était restée seule à tel point qu'elle avait oublié qu'elle pouvait parler. Le son de sa voix ne ressortait que pour s'adresser à elle-même afin de ne pas oublier qu'elle possédait encore le don de la parole ou bien parce qu'elle chantonnait des airs que papy écoutait et qui lui permettait de savoir pourquoi elle marchait encore dans ce monde. Plus d'une fois, elle s'était demandait si c'était censé de continuer à survivre quand on venait à croiser de moins en moins de survivants. Elle avait plusieurs fois pensé à se tirer une balle dans la tête, mais son instinct lui hurlait de ne pas faiblir et que quelque part, sa famille la recherchait encore.

C'est sans contester qu'elle suivit ce moine. Elle avait beau poser des questions que ce dernier tournait toujours autour du pot vanter la sécurité de l'endroit où il était entrain de la mener. Le trajet avait presque duré une éternité. Trop au goût de la jeune femme qui commençait à douter de cet endroit sorti de l'esprit humain prompt à une désespérante utopie. Et pourtant, à force de grimper ce chemin escarpé où le moindre faux pas pouvait mener à la mort, la jeune femme avait dû se rendre à l'évidence. Le moine avait dit vrai et c'est un grognement qui sort de la gorge d'Aria lorsqu'elle voit au loin les zombies se laisser avoir par des pièges plus que mortels.

Elle s'avance pour se retrouver dans une grande salle où un vieil homme prend la parole.

Encore un qui se prend pour Jésus.

C'était plus fort qu'elle, cette pensée. Bras croisés sous sa poitrine, la jeune femme regarde à peine ceux qui se trouvent ici. Avait-elle raison de se montrer aussi méfiante en voyant tous ces survivants réunis dans la même pièce bavant devant un repas qui est digne des souvenirs de la jeune femme. Un homme la bouscule presque en passant à côté d'elle. Une nouvelle fois, elle grogne, marmonant une insulte dans un irlandais parfait.

C'est alors, qu'un aboiement la coupe dans ses nouvelles réflexions. Aria baisse les yeux et... << Rusty ! >> La jeune femme se baisse pour embrasser et caresser l'animal, heureuse de le revoir devant elle. Instinctivement, Aria lève les yeux pour chercher papy et son cousin. Elle les voit devant elle et les larmes coulent sur son visage. Laissant le chien, Aria court vers le patriarche. << Papa ! >> Elle saute dans les bras du vieil homme qui semblait en avoir vu trop depuis son enlèvement. << Papa. T'es là. T'es bien là. C'est toi, je rêve pas. >> Elle recule son visage et sourit, ses larmes débordant plus encore de son regard. Elle tend le bras pour serrer la main de son cousin l'entraînant dans l'étreinte. << Je rêve pas, c'est bien vous. >> Son regard cherche et s'arrête sur Mia dans les bras d'un inconnu qui semblait la connaître. << Salut ptite tête. >> Fit-elle en voyant sa meilleure amie. Elle se recule pour regarder les siens l'un après l'autre. << Vous avez l'air d'aller bien. >> Même si papy semblait avoir perdu de sa superbe, il gardait cette force qui poussait à l'admiration. Aria s'approche et dépose un baiser sur la joue de ce dernier. << J'suis de retour. >>




CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR BALACLAVA & lux aeterna
Revenir en haut Aller en bas
Silas Wilson
Silas Wilson
Silas Wilson
Survivants
Survivants
Age : 70
Emploi : Retraité de l'armée, fermier
Messages : 101
Points : 734
Localisation : Dans mon putain de pick-up de mes deux
Humeur : Fais pas chier
Silas Wilson
Mar 14 Jan - 3:07
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.

Dans quel merde je viens encore de me fourrer je vous le demande. Il y avait cette putain de horde de putride sur deux pattes qui rêvait de mordre mon cul rachitique et j’allais me défendre comme le dur à cuir que j’ai toujours été. Avec mon bordel de flingue à la main et je crèverais les bottes aux pieds comme j’ai toujours voulu. Ma seule peine sera de ne pas avoir mis en sécurité ma Fierté et Flocon. Ma fille c’est une Wilson et elle est aussi solide que ma Mary. Quant à l’albinos qui m’a charmer, oui putain je n’ai pas honte de le dire et si j’aurai eu une petite quarantaine de moins je lui aurais fait une satanée de cour, elle est débrouillarde comme un singe et je lui souhaite d’avoir pu se tirer de ce putain d’enfer. Alors que je commençais à préparer mon baroud d’honneur, j’avais ordonné à mes gamins de foutre le camp alors que j’allais faire un carton de tous les diables, un putain de fanatique religieux de mon cul est apparu pour nous inviter à son refuge. J’ai failli l’envoyer paître, mais mes gamins ont semblé vouloir y aller. Un con qui accepte de se faire tatouer ou bien bruler le front avec un symbole est soit fou ou bien simplement il a subi un lavage de cerveau comme certains de mes potes dans l’armée. Soupirant de frustration, je hoche la tête en lui lançant un de mes fameux regards d’acier bleuté si froid et intimidant que la calotte polaire ressemblerait à un club Med! Je lui fais comprendre en serrant ma mâchoire et grognant doucement que si il nous mène en bateau, il va se retrouver à sucer mon Colt et jouer à la roulette russe avec un putain de chargeur. Pas con j’enlève la batterie de mon camion et la planque car je ne vais pas rester ma vieille Betsy toute seule trop longtemps. J’apporte le maximun de chose, arme et munitions en tête avec les clopes et mon café. Aussi ma boite de souvenirs et les lettres de correspondances avec Flocon. Bordel quand je ne dors pas la nuit, ce salopard de Barbu en haut sait que je ne roupille pas des masses, je relis ses lettres et repense à nos bons moments.

Bon voilà qu’on arrive au pied d’une putain de montagnes. Je dépose de manière hostile ma main tacheté par la vieillesse sur la crosse de mon flingue. Ce salopard de hippie nous a doublé j’en suis sûr. Mais il nous montre un sentier de bois et de chaines pour grimper. Déjà des bons vieux booby traps claques et envoie ad patres des putains de dégénérer de morts-vivants dans les airs ou les écrases. Je hoche la tête en connaisseur, Dieu sait comment j’en ai vu dans ma chienne de vie. Alors on commence à devenir des chèvres de montagnes. Bordel de merde je n’ai pas de bouc et à mon âge faire le cirque c’était pas une de mes grandes joies. Donc plus souvent qu’à mon tour je grogne et laisse tomber des jurons qui font surement friser les oreilles de notre guide qui semble être en promenade de santé Je tremble et je suis fatiguer. J’en ai perdu avec la sous nutrition et l’inquiétude de revoir les miens tous en un putain de morceau.

Après quelques heures, ou une putain d’année serait plus juste pour ma tronche, on arrive enfin à un monastère comme les bridés affectionnent. Bordel on à ça en Australie? Laissant ma main proche de mon pistolet, on ne vit pas aussi vieux que moi sans avoir toujours été prêt à foutre une raclée à un connard sans cervelle qui nous cherche, on arrive dans… un nom de Dieu de Buffet. Mon vieux Rusty semble saliver et je me fais violence pour ne rien laisser paraître. Je dépose mon barda dans un coin et mon vieux cabot arrive près de moi. Pauvre sac à puce je croyais bien qu’il allait nous claquer entre les pattes à jouer Toby le chien alpiniste de mon cul rachitique. Tiens voici le grand manitou qui vient se montrer sa gueule de porte-bonheur. Je murmure un sarcastique alléluia à son putain de monologue en regardant la bouffe d’un sale œil. Ben oui quatre ans d’apocalypse et vous décidez de venir nous sauvez de bon cœur et vous mettez plus de bouffes qu’on a pu manger en groupe depuis que Dieu et le Diable ont foutu la pagaille comme des gosses de riches. Quand je vais passer l’arme à gauche c’est sûr que je vais aller leur parler du pays à ces connards de première.

Tiens un guignol fait la roue du bonheur à ma gamine. Je vais devoir lui causer et me décider si je lui refais le portait ou non. Car là mon gamin semble à un âne qui vient de se faire pisser dans son sceau. Je me redresse un peu pour me présenter et c’est alors que mon clébard jappe de manière joyeuse. Tiens la seule fois qui est aussi joyeux c’est quand c’est les femmes de mon cœur sont là. Je me retourne et un peu plus j’accompagnerais le chien dans sa pathétique danse de bonheur. Aria. Ma fille. Ma fierté. Vivante comme je l’ai toujours su. À moins que ces enfants de salopes nous ont drogués avec une cochonnerie  dans l’air. Mais quand elle m’appelle et me fonce dessus j’écarte mes bras pour la saisir et la serrer sur mon vieux cœur. Je ne suis pas expressif, je suis un vieux mal commode d’irlandais qui laisse jamais transparaître ses sentiments. Un putain d’ours mal léché qui grogne et qui ne sait que jouer la carte de l’intimidation. Mais là je souris en grand en laissant une putain de larme couler sur ma joue. Du soulagement et de la joie. À cet instant je suis rudement content de ne pas avoir resté derrière pour faire la fête aux putrides. Je hoche la tête et répond avec ma putain de franchise irlandaise. « Bordel je suis aussi là que toi. Je ne suis pas un putain de rêve de mon cul rachitique et d’habitude je suis plus du style à être le cauchemar des gens tu sais ma cailín! » Je rigole doucement et la laisse faire l’accolade au gamin. Quand elle revint jela sers de nouveau dans mes bras. « Plus jamais tu pars loin de moi d’accord? Tu m’as foutu la peur de ma chienne de vie et j’ai retourné chaque caillou de l’Australie pour te retrouver. Et les connards qui nous ont séparés, ben maintenant ils bouffent des asticots au petit déjeuner. Parole d’Homme. » Je pointe Liam en chuchotant pas très discrètement pour faire marrer mes gamins et ma Fierté. « Bordel être avec lui c’est pire que materner de la bleusaille au Vietnam. » Tenant fermement la main de ma fille comme si j’avais peur qu’elle s’évapore, je lui demande alors une nouvelle question. « Tu as l’air bien aussi. Tu as été bien traité? Car si un con à oser te faire du mal je lui dévisse la tête pour lui chier dans le cou et ensuite lui planter sa face de macaque dans sa vallée venteuse! » Ma façon de lui dire que je serais toujours là pour elle. Et ça personne ne pourra me faire changer d’avis. Il manque juste Flocon et là je me fais tatouer dans le front et je fais leurs trucs de chinetoques avec le sourire.



@Shia R. Bungaree
@Aria Wilson
@Liam Wilson
@Mia Lewis

Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Mia Lewis
Mia Lewis
Mia Lewis
Survivants
Survivants
Age : 32
Emploi : Shérif / Chasseur de Primes
Messages : 64
Points : 334
Localisation : Sur les routes
Mia Lewis
Mer 15 Jan - 12:37
AU COMMENCEMENT ÉTAIT LA PAROLE, ET LA PAROLE ÉTAIT AVEC DIEU, ET LA PAROLE ÉTAIT DIEU
feat. Aria, Silas, Shia et Liam

Le mois de février avait enfin pris fin... Je crois que depuis 4 ans que cette épidémie a commencé, c'est la première fois que je passe un mois aussi pourri... Il y a eu le tremblement de terre, je me suis retrouvée enfouie sous les débris d'une église pendant deux jours et à cause de Dame Nature, j'ai perdu la trace des quatre personnes qui me suivent depuis le début quasiment... Je n'ai plus aucunes nouvelles d'eux et même si tous les soirs, je continue d'émettre sur notre fréquence radio, je commence doucement à me faire à l'idée que je ne les reverrais peut-être jamais. Heureusement, même si il a été en partie pourri, le mois de février m'a aussi apporté un peu de bonheur. J'ai retrouvé Liam, mon adjoint, mon ami et je dois avouer que c'est un immense soulagement de voir qu'il a survécu à ces quatre années. Maintenant qu'on est à nouveau réunis, j'espère vraiment que le sort ne va pas s'acharner et qu'on ne va pas se retrouver séparés encore une fois.

Les journées de survie se suivent et c'est toujours le même programme qui les agrémente. Trouver des vivres, à boire et un endroit sûr où passer nos nuits... A présent, venaient se rajouter de nouveaux objectifs... retrouver Shia et les autres ainsi qu'Aria et Liv... La motivation est bien présente même si quelques fois, il m'arrive de me dire que c'est fini, qu'on ne les retrouvera pas... Mais les miracles ça existent non ? Après tout, Liam m'a retrouvée au bout de quatre années alors pourquoi baisser les bras. Même si une partie de moi se dit que les chances sont minimes, une autre y croit encore...

Lors d'une journée de recherches, on est tombé sur un groupe plus ou moins étrange... Gîte, couverts et protection nous sont proposés. Je crois que ni Silas, ni Liam, ni moi avons hésité bien longtemps avant d'accepter de suivre ces personnes. Avec un peu de chance, les autres ont aussi croisé la route de ces inconnus et peut-être sont-ils déjà là-bas... C'est donc avec l'infime espoir de revoir les personnes manquantes à ma vie qu'on a pris la décision de les suivre. Du repos ne va pas nous faire de mal surtout que depuis quelques temps, Liam et moi on se fait du soucis pour Silas. Le vieux fourbe semble avoir perdu son énergie et donne même l'impression de se laisser dépérir à petit feu... et si il y a bien une chose qu'on veut éviter avec Liam, c'est de voir Silas se laisser mourir.

Après quelques heures de marche, on est enfin arrivé dans ce fameux refuge. Situé dans les montagnes, le chemin pour y accéder est escarpé et impraticable pour les morts-vivants ce qui est une plutôt bonne nouvelle. En entrant dans ce qui avait été un monastère, je ne peux pas m'empêcher de pousser un énorme soupir de soulagement. Après tout ce temps, toutes ces galères, on allait enfin pouvoir souffler un peu et se reposer. Je jette un coup d'oeil ravi à Silas et Liam alors qu'on entre dans la salle principale. Il y a beaucoup de monde avec nous, certains visages me semblent familiers mais j'ai beau chercher, je n'arrive pas à voir les personnes que je cherche. Les secondes passent, devenant des minutes, personne n'ose dire grand chose.... Mais si il y a bien une chose qu'on a tous vu, c'est la quantité pharaonique de nourriture déposée sur les tables. Mon ventre gargouille alors que je vois toutes ces bonnes choses à manger qui semblent nous tendre les bras.

Je suis en pleine observation, la main de Liam frôlant la mienne lorsqu'une voix se fait entendre. Je tourne le visage, j'ai l'impression de reconnaître cette voix mais ce n'est pas poss... Mes yeux s'écarquillent alors que je vois Shia qui s'approche de moi, bousculant les gens sur son chemin. Il prononce un mot qui m'assure de sa réelle présence ici... Un mot que lui seul a pour habitude de prononcer. Je croise son regard et je ne peux pas m'empêcher de sourire alors que j'avance vers lui. Délaissant Liam et Silas, je me laisse prendre dans les bras et soulever du sol par celui que j'appelle...

"L'Artiste !"

Soulagée de le voir ici, je reste de longues secondes dans ses bras avant de finalement m'écarter pour pouvoir le laisser respirer. Je me tourne alors vers Liam et Silas pour faire les présentations mais mon sourire s'élargit un peu plus alors que je reconnais Aria. Sans lâcher la main de Shia, je me précipite vers elle et la serre contre moi avec mon autre main libre... Après m'avoir joué un sale coup, le destin a décidé de m'offrir une petite bulle de bonheur en me permettant de retrouver deux personnes chères à mon coeur... et à cet instant précis, je préfére ne pas me demander pour combien de temps ça va durer...
© nightgaunt
Revenir en haut Aller en bas
Shia R. Bungaree
Shia R. Bungaree
Shia R. Bungaree
Survivants
Survivants
Age : 40
Emploi : ancien détective - portraitiste
Messages : 37
Points : 146
Shia R. Bungaree
Jeu 16 Jan - 17:43
We're all human
Quand on dit que tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir. Mon coeur enfle de bonheur alors que je fais tourner Mia dans mes bras. J'en oublie le monde autour et lorsque je la repose, je remarque les regards de deux hommes tournés vers nous. Quelque chose me dit qu'elle a retrouvé les siens. En les voyant, j'ai cette sensation de déjà vu. Il est arrivé que l'on parle de nos vies passées, que je dessine à partir de ses descriptions. J'ouvre la bouche mais la voilà qui m'attire vers la femme blonde que j'ai bousculée. Elle la serre contre elle. Je les observe avec douceur, ces retrouvailles sont si belles. La dernière pièce du puzzle s'emboite et je n'ai plus de doutes possibles. Lorsque les deux femmes se relachent, je me penche vers la shérif.

« Aurais-tu retrouver les Wilson ? »

Si c'est bien le cas, force est d'avouer que son amie est encore plus belle que sur mes dessins...

:copyright:️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Liam Wilson
Liam Wilson
Liam Wilson
Survivants
Survivants
Age : 35
Emploi : Adjoint du shérif, ex-caporal du Australian Army (éclaireur)
Messages : 189
Points : 1407
Localisation : On the road again
Humeur : optimiste
Liam Wilson
Ven 17 Jan - 11:19
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.


L’ancien éclaireur d’élite avala avec difficulté l’eau fraîche. Devant le bonheur de celle qui était son amour caché depuis ses quatorze ans le blondinet au regard d’azur se devait d’être heureux. La shérif pouvait et se devait de trouver un meilleur parti que l’ancien maraudeur qui était en vadrouille pour son pays et ensuite séparer au début de tout. Mais en tendant la voix de sa déterminer sœur de cœur, Aria, le musculeux homme la saisit pour l’étreinte avec affection et surtout par amour fraternel. Bien entendu après que la patriarche Wilson ait serré celle qui partageait ce lien si fort avec lui. Encore une fois l’ancien adjoint était second pour bien des gens. Second pour l’affection du vieil homme taciturne, second pour le cœur de la magnifique brunette.

Liam- On est bien ici. On s’est fait un sang d’encre pour toi sœurette…

Laissant un sourire apaiser et doux se déposer sur ses lippes charnues, le musculeux homme laissa Mia faire l’accolade à Aria. Les deux vieilles amies et complices de toujours. Celui que la belle surnommait l’artiste attia alors l’attention du jeune homme qui scruta les traits du beau ténébreux. Il semblait si heureux, épanouie de voir Mia débordant d’allégresse. Décidant d’être toujours le bon deuxième, le brave type qui sera à l’infini dépassé par tous pour l’amour et l’affection, l’ancien soldat d’élite s’avança pour tendre la main. Une poignée franche, honnête et amicale comme le patriarche Wilson avait enseigné à son gamin.

Liam- Oui c’est en plein nous. Silas, Liam et Aria Wilson. Les amis de Mia sont nos amis.


@Shia R. Bungaree
@Aria Wilson
@Silas Wilson
@Mia Lewis
Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Aria Wilson
Aria Wilson
Aria Wilson
Survivants
Survivants
Age : 32
Emploi : Chercheuse biologiste médical / Technicienne de laboratoire d'analyses médicales / A été dans le harem d'Emrys durant 1 an
Messages : 71
Points : 337
Localisation : Partout et nul part pour le moment
Humeur : Perdue, mais mieux vaut ne pas l'embêter.
Aria Wilson
Sam 18 Jan - 14:10
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.



feat. @Shia R. Bungaree & @Liam Wilson @Silas Wilson & @Mia Lewis




Aria n'avait plus connu le bonheur depuis un très long moment et là, dans ce chaos qui ne cesse de progresser tant par ces horreurs mortes et les êtres humains, la jeune femme a réussi à retrouver les siens. Son cœur était prêt à exploser de cette joie qui l'accaparait de manière si vive. C'était un mot si rare de nos jour voir utopique que le cœur n'était plus réellement préparé à ce genre de situation. C'est étonnant, n'est-ce pas de faire de l'enfer un quotidien qui ne nous surprend plus. Contrairement à ces mots tels que joie, amour et toutes ces joyeusetés sont devenus effrayants parce qu'on les sait éphémères, bien plus fragiles que l'existence elle-même.

Après avoir serré papy dans ses bras, Aria prend son cousin et frère contre elle. Ce dernier la rassurant de leur présence. Elle était heureuse de le voir en bonne santé, mais son regard semblait habité par d'autres émotions. La jeune femme le ressentit presque immédiatement. Quand son regard tombe sur Mia, alors elle comprend le pourquoi. Celle-ci tenait la main d'un homme, le même qui a bousculé Aria plus tôt. Bon d'accord, elle a compris.

« Tu as l’air bien aussi. Tu as été bien traité? Car si un con à oser te faire du mal je lui dévisse la tête pour lui chier dans le cou et ensuite lui planter sa face de macaque dans sa vallée venteuse! »

Aria pose son regard sur son papy après avoir hésité. Si elle devait lui raconter par ceux par quoi elle est passé, ce n'était pas sûr que ce dernier reste tranquille. Il partirait sans aucun doute pour une vendetta pour l'honneur de sa petite-fille.

Heureusement que l'étreinte de Mia lui permet d'échapper à la question. La jeune femme sert sa meilleure amie en esquissant un sourire. Elles ne s'étaient pas revu depuis le début de ce bordel sans nom. Le regard d'Aria passe alors de la brune à l'homme à qui elle tient sa main.

- Oui c’est en plein nous. Silas, Liam et Aria Wilson. Les amis de Mia sont nos amis.

Faisant un léger signe de la main, Aria regarde son frère avec un sourire léger, presque furtif. << À moins que vous êtes plus que des amis tous les deux. >> Ce n'est pas Liam qui poserait ce genre de question et connaissant l'amour qu'il vouait à Mia depuis toujours, Aria voulait tâter du terrain à sa place. << Quoi. >> Fit-elle en regardant son frère. << T'es peut-être pas curieux, mais moi si. >> Elle fait un léger sourire à Shia. << Autant te dire de suite, les Wilson sont pas connu pour avoir de filtre, on dit ce qu'on pense que ça plaise ou non. Tu comprendras en faisant connaissance avec le patriarche ici présent. Moi, c'est rien à côté. >> Elle se met à rire. Cela faisait du bien de rire et de retrouver les siens. Elle pourrait pleurer, mais Aria préféra se retourner un instant vers papy, tournant le dos aux autres pour effacer une larmes qui perle le long de sa joue avant de leur refaire face avec son habituel sourire. << Alors, j'ai manqué quoi ? >>




CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR BALACLAVA & lux aeterna
Revenir en haut Aller en bas
Silas Wilson
Silas Wilson
Silas Wilson
Survivants
Survivants
Age : 70
Emploi : Retraité de l'armée, fermier
Messages : 101
Points : 734
Localisation : Dans mon putain de pick-up de mes deux
Humeur : Fais pas chier
Silas Wilson
Sam 18 Jan - 19:08
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.

Je plisse un peu des paupières en grognant doucement. Bordel de merde je la connais plus que ma fille le croit. Je suis peut-être aussi dur et sentimentale que le putain de Roc de Gibraltar, mais je sais reconnaître quand on me cache des trucs. Et voir Aria elle a vécu l’enfer, un degré pire que moi et le gamin on a connu. Elle évite la question et pour ma gueule je sers mes mains tachetées par la vieillesse juste au point d’en blanchir les jointures. On m’introduit au type que Mia semble bien aimer.  De un je n’aime pas qu’on parle pour moi et de deux c’est vachement vrai qu’on n’a pas de putain de filtre. Je respire à fond et darde un regard d’acier bleuté d’une froideur si intimidante que l’étendu de l’arctique doit être une rigolade de Club Med de mon cul rachitique en comparaison. Je le détaille comme à la parade  et après ces étapes je laisse un timide sourire taciturne se dessiner sur mes lippes exsangues.  « L’artiste c’est ça? Bordel de merde les types qui se donnent un surnom sont soit des branleurs de première, des militaires ou bien des hommes qui veulent tourner la page. Moi on m’a surnommé Pitbull et tu dois te rendre compte pourquoi. Sinon si ça commence à dégénérer Gunny sera mon surnom le plus approprié. » Carte sur table et d’une franchise direct et sans bavure. Je tends la main pour lui signifier que j’accepte sa présence vu que ma gamine répond pour lui. Mais que j’apprends qu’il lui a fait un tour de cochon, genre la laisser sous les décombres de ce nom de dieu d’Église de de merde, je lui apprends à voler de la montagne. Mais je garantis pas le putain d’atterrissage. Ma poignée est comme moi, sec et direct et surtout d’une virilité que l’état de ma carcasse ne laisse pas présager. J’ai encore du répondant. « Et lui c’est Rusty le sac à puce. Il semble bien t’aimer donc tu as bon fond. Sinon il t’aurait bouffé les couilles… En passant tu n’as pas rencontré une Olivia Newcombe par un putain de hasard? » Je demande cette question à chaque personne que je croise, avec le nom de ma Fierté. Je ne vais pas dire que mon chien c’est une véritable pantoufle de douceur.  Comme de raison le Golden s’approche en foutant l’air de sa queue tout content. Mais il me semble éviter la bouffe. Ou c’est ma paranoïa de vieux briscard qui refait surface?



@Shia R. Bungaree
@Aria Wilson
@Liam Wilson
@Mia Lewis

Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Mia Lewis
Mia Lewis
Mia Lewis
Survivants
Survivants
Age : 32
Emploi : Shérif / Chasseur de Primes
Messages : 64
Points : 334
Localisation : Sur les routes
Mia Lewis
Ven 24 Jan - 14:16
AU COMMENCEMENT ÉTAIT LA PAROLE, ET LA PAROLE ÉTAIT AVEC DIEU, ET LA PAROLE ÉTAIT DIEU
feat. Aria, Silas, Shia et Liam

Ils sont là... ils sont tous là, ici au Monastère et franchement, j'ai beau me demander encore et encore comment c'est possible, je réalise que le pourcentage de chance pour qu'on se retrouve était plus que faible. Alors que Shia me fait tourner dans les airs, mon regard se met à chercher les autres... mais pas de traces de Max, Joe et Andy... Shia est là mais les trois autres non et mon sourire s'efface quelques secondes sur mon visage. J'ai envie de lui demander ce qu'il s'est passé mais les autres sont intéressés par le nouveau venu. Je m'empresse donc de le présente aux Wilson et ces derniers l'accueillent avec toute la sympathie qui leur correspond. Ma main tenant toujours celle de Shia, je profite de ce moment volé, de cet instant de retrouvailles tellement désiré. Liam présente tout son petit clan à Shia et je ne peux pas m'empêcher de sourire.

Mais rapidement, ce sourire disparaît lorsque Aria, comme à son habitude, décide de poser une question qui a le don de mettre tout le monde mal à l'aise... Enfin tout particulièrement Shia et moi. Je lâche un léger soupir, ne pouvant pas m'empêcher de jeter un petit coup d'oeil vers Liam. Je souris et secoue la tête avant de me tourner vers Aria.

"Shia c'est comme un frère pour moi... on se soutient depuis le début et on a toujours été là l'un pour l'autre..."

Aria laisse échapper un rire et je ne peux pas m'empêcher de rire avec elle. Je lui fais un clin d'oeil alors que Silas prend la parole à son tour. Voyant que Liam a l'air un peu bizarre, je m'approche de lui, la main de Shia toujours dans la mienne et je lui donne un petit coup d'épaule avant de l'interroger du regard, inquiète. Silas prononce le nom d'Olivia et je l'observe quelques secondes en fronçant les sourcils... Décidément, il a l'air bien décidé à retrouver la jeune femme... j'ai loupé un truc ?
© nightgaunt
Revenir en haut Aller en bas
Shia R. Bungaree
Shia R. Bungaree
Shia R. Bungaree
Survivants
Survivants
Age : 40
Emploi : ancien détective - portraitiste
Messages : 37
Points : 146
Shia R. Bungaree
Ven 24 Jan - 17:03
We're all human
Je ne me trompe pas et ça me fait tout drôle de les rencontrer. La belle Aria a un langage peu commun et sur le coup je suis autant surpris qu’amusé. Un sourire toujours plaqué sur le visage, ce qui n’est pas coutume lorsqu’on me connait bien, je sers la main franche tendue par Liam. L’adjoint de Mia, un fidèle ami. Nos poignes sont honnêtes sans qu’aucun ne cherche à s’imposer comme c’est souvent le cas entre hommes, et j’apprécie. Plus sérieusement je penche la tête et fait une sorte de salut asiatique pour lui assurer que j’ai bien entendu ses mots et qu’ils me touchent. L’intervention soudaine et lourde de sous entendus d’Aria me fait lancer un regard à Mia. Je suis gêné, je ne voudrais pas qu’on se méprenne. Elle s’adresse à moi, confirmant leur non filtre mais je n’ai pas le temps de répondre. Ses yeux brillent trop soudainement et ce n’est pas que de la joie qui brouille son regard pendant une fraction de seconde, avant qu’elle ne se retourne. Mia explique notre relation, ce qui me soulage car je crois déceler autre chose dans l’attitude de Liam… Mais je n’ai pas non plus le temps de réagir car le patriarche braque son regard en acier trempé sur moi. Je soutiens son regard mais pas de façon effrontée, juste par respect. Je sais par Mia que c’est un grand homme. Il parle de surnoms, me posant ainsi devant le fait qu’il n’est pas un rigolo. Je lui expliquerais bien que le surnom ne vient pas de moi mais peu importe. Je lui sers la main avec respect. Il me présente son chien que je n’avais pas encore remarqué. La surprise et le plaisir de voir un chien se lisent sur mon visage. L’animal me renifle et accepte une caresse. Je suis donc définitivement accepté bien qu’à l’essai. Message reçu. Je redresse la tête vers Mr Wilson.

« Ce nom ne me dit rien. Mais je dessine, d’où le surnom. Si vous souhaitez me dresser son portrait, peut être l’ai-je croisée sans le savoir. »

Je pose un baiser sur le dessus de la main de Mia avant de la lui lâcher. Je ne voudrais pas que le doute persiste. Elle me regarde et je sais ce qu’elle veut savoir.

« Le chasseur et moi avons été séparés il y une semaine environ. Je pensais les autres avec toi. Je ne les ai pas retrouvés, ils sont sans doute ensemble. »


Je ne suis pas du genre à donner de faux espoirs, je crois en ce que je dis. Si ils n’ont pas périt par le séisme, ils doivent être quelque part. M’adressant ensuite à tous :

« Et si nous passions à table ? Mia m’a beaucoup parlé de vous trois, je suis ravi de pouvoir faire votre connaissance. »

Tant qu’il n’y a pas de cacahuètes ! Je les laisse prendre place pour ne pas m’imposer aux côtés de Mia. Je jette un oeil autour de nous, plusieurs mangent et boivent. Tout a l'air ok. Et honnêtement, je meurs de faim.

:copyright:️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Liam Wilson
Liam Wilson
Liam Wilson
Survivants
Survivants
Age : 35
Emploi : Adjoint du shérif, ex-caporal du Australian Army (éclaireur)
Messages : 189
Points : 1407
Localisation : On the road again
Humeur : optimiste
Liam Wilson
Sam 25 Jan - 12:25
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.


Liam aurait tellement voulu s’effacer de ce bonheur qui se propageait tout autour de lui. Il semblait à un étranger au milieu d’une convention familiale. Mia tenant la main du beau ténébreux, Papy qui serait celle de sa sœur de cœur. Sa favorite depuis le tout début. Et Dieu savait ce que le beau blondinet avait fait pour rendre fier le héros celui qu’il considérait tout simplement comme un héros. Un homme dur et strict qui cachait un cœur d’or et une candeur pour chaque personne qu’il appréciait. Pendant quatre ans le musculeux homme avait tout fait pour faire passer les épreuves à Silas. Et voilà il l’ignorait alors qu’il était à deux pas de lui. 4 ans à rechercher la brunette qui avait volé son cœur et voilà le résultat. L’éclaireur d’élite décida alors de s’effacer, de vouloir prendre l’air car la jalousie enserrait son âme désespérer. Il allait réussir sa fuite furtive, mais Aria demanda LA question crève-cœur qui sciait littéralement les jambes du bel Adonis. Il leva alors les yeux vers le ciel à la recherche de soutien mystique, de lui conférer une force qui commençait à lui cruellement manquer. Mais les traits du visage taillés à la serpe du barbu se détendirent alors subitement, le stress et le désespoir s’envolant pour laisser place à une joie et un espoir nouveau. Elle voyait l’inconnu comme un frère de cœur, la même position en fait que Liam. Étant sous le choc, l’ancien soldat d’élite reçut le coup d’épaule de celle qui était tout pour lui avait bonheur et lui répondit d’un immense sourire. Plus rien n’existait en fait à ce moment de complicité et de bonheur. Papy comme à son habitude parla de la médecin légiste et de nouveau une réponse négative. Le patriarche Wilson recherchait la jeune femme avec la même ferveur que Liam. Hochant la tête, laissant parle son regard d’azur renversant que tout allait bien à Mia, l’adjoint du shérif s’assit en indien au sol devant le buffet.

Liam- Plaisir partager monsieur. Se remplir le ventre sera une bénédiction.

Il était bon deuxième partout, mais c’était sa place et le beau blondinet l’acceptait…



@Shia R. Bungaree
@Aria Wilson
@Silas Wilson
@Mia Lewis
Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Aria Wilson
Aria Wilson
Aria Wilson
Survivants
Survivants
Age : 32
Emploi : Chercheuse biologiste médical / Technicienne de laboratoire d'analyses médicales / A été dans le harem d'Emrys durant 1 an
Messages : 71
Points : 337
Localisation : Partout et nul part pour le moment
Humeur : Perdue, mais mieux vaut ne pas l'embêter.
Aria Wilson
Mar 28 Jan - 0:17
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.



feat. @Shia R. Bungaree & @Liam Wilson @Silas Wilson & @Mia Lewis


La réponse devait soulager Liam et Aria était heureuse de l'avoir posé sinon le doute aurait persisté et son frère aurait eu un pincement au cœur plus encore. Le chaos avait rendu Aria aussi peu délicate que papy, quoi qu'elle possédait toujours un certain tact comparé à lui. Il lui fallait se remettre à niveau socialement parlant. Passer son temps à voyager seule, se battre ou encore parler avec quelques survivants semblant sympathiques n'aidaient pas encore Aria à se sentir pleinement à son aise au milieu des gens. Elle se contentait donc d'observer les personnes présente devant elle ainsi que celles qui se trouvaient tout autour encore sous le choc de la découverte de cet endroit et de cette table si bien garni. Néanmoins, un doute persistait. Cette nourriture, cela semblait trop beau pour être vrai. Et si elle se jetait à corps perdu, elle risquait de se rendre malade.

Son regard se pose sur Shia alors qu'elle l'écoutait répondre aux questions. Un sourire furtif passa sur les lèvres d'Aria avant qu'elle ne tourne la tête en direction de papy. Elle fut surprise qu'il demande des nouvelles d'une femme. Elle ne montrait rien, mais c'était assez surprenant de la part du patriarche.

« Et si nous passions à table ? Mia m’a beaucoup parlé de vous trois, je suis ravi de pouvoir faire votre connaissance. »

<< Vraiment ? Et elle a dit quoi. Que les Wilson sont adorablement casse-pieds. >> Aria esquisse un léger rire, après tout, c'est un peu la vérité non ? << Les amis de Mia sont mes amis. >> Dit-elle avec douceur avant de s'installer à la table et de regarder la nourriture sans oser la toucher. Elle observe les personnes attablées sans vraiment prêter attention préférant éviter le contact avec un homme et s'approcha un peu plus de papy dans l'espoir qu'il ne remarque rien. Elle échange un regard avec Shia et tente un léger sourire. << Alors, comme ça vous êtes un artiste ? Intéressant. >>



CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR BALACLAVA & lux aeterna
Revenir en haut Aller en bas
Silas Wilson
Silas Wilson
Silas Wilson
Survivants
Survivants
Age : 70
Emploi : Retraité de l'armée, fermier
Messages : 101
Points : 734
Localisation : Dans mon putain de pick-up de mes deux
Humeur : Fais pas chier
Silas Wilson
Sam 1 Fév - 13:43
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.

Jattends la réponse de « l’artiste » avec autant de subtilité qu’un foutu chien savant qui veut sa récompense pour s’être trimballer en tut sur les pattes arrières. Mais comme de raison il ne le sait pas. Pendant une mince fraction de seconde mon masque taciturne et de dur à cuir irlandais tombe de désespoir et de tristesse. Mais je me dépêche de me ressaisir. Bordel de merde je ne suis pas un putain de sentimentale de mon cul rachitique qui pleure en voyant un nom de dieu de coucher de soleil. Il me propose de la dessiner. Putain je suis con comme la lune ou quoi. Je sors de ma poche un vieux portefeuille de cuir élimé par le passage des années. Mes petits-enfants doivent le reconnaître c’est le premier cadeau de fête qu’ils m’ont offert. Leurs prénoms et celui de ma Mary est gravé dessus donc je l’emmène dans ma putain de tombe. J’y pêche une photo dont les coins sont écornés. Depuis les quatre dernières années je passe en revue les quelques images de mon foutu passé le soir pendant mes longs tours de garde. Nous les vieux croulants on a moins besoin de sommeil que la jeunesse doré dont c’est normal non? Je tends alors l’image trop souvent manipulé à « l’artiste ». Bordel que ça me tombe sur le système ce surnom à la noix. C’est celle de la jeune femme que j’appelle Flocon avec mon vieux sac à puce qui font tous les deux un grand sourire. Nom de dieu et de ses lopettes sapé de satin que je m’ennuie de nos discussions et nos conneries. De son sourire et de son visage. Bordel si je serais un foutu sentimentalisme je pourrais dire que j’en suis tombé amoureux. Mais ça ce ne peut pas, car elle à la moitié de mon foutue âge de merde et même si Mary m’a donner la permission de voir d’autres femmes sur son lit de mort, je suis autant fidèle que loyal. « Tiens Picasso j’ai une photo. Des fois que… » Je me doute que c’est non et comme de raison je veux range la photo en grognant de dépit et de rage. Mais le karate kid en chef de l’endroit pourra me dire si elle est ici. Bordel Liv est plus intelligente et débrouillard que le 3/4 des connards qui ont survécu juste ici.

Je me place alors près de ma fierté et elle est entre moi et mon gamin. Mon petit doigt me dit qu’elle me cache des trucs et à cet instant je la laisse souffler. Mais quand tout ira mieux je vais l’interroger et elle est mieux de chanter comme un rossignol. Si un con lui a fait mal il n’est pas mieux que mort. Que Dieu m’en soit témoin si c’est la dernière chose que je peux faire avant de mourir et l’engueuler c’est de tuer cette enflure ce sera ainsi. Le vieux chien va se coucher carrément devant nous trois, comme pour nous dire un truc. Tiens le chef de la secte arrive. Je lui tends la main. Comme ça je mesure la fermeté et les couilles du type. Si son regard est fuyant et sa poigne molle comme une guenille, j’en déduis que c’est un con qui faut se méfier. Si c’est franc et ferme, c’est un bon gars. Je laisse une once de mon aura de sergent « Pitbull » Wilson apparaître, c’est moi putain je ne peux me changer, et je nous présente de mon ton sec et direct. « Moi c’est Silas. Eux c’est mes gamins Mia et Liam. Elle est ma fierté Aria et lui c’est Picasso qui va nous tirer le portrait. Merci pour l’accueil et la bouffe. Bordel de merde ce que je ne donnerais pas pour retravailler de nouveau sur une ferme! Si vous avez besoin d’aide je peux vous filez un coup de main bordel de merde. » Je veux savoir où sont arriver les légumes car on est sur un putain de pic rocailleux. C’est moi ou le type me rappelle quelqu’un? Un ancien de l’armée ou bien je l’ai vu dans le journal peut-être. Je lui montre alors la photo que je tiens dans ma main. « Vous n’aurez pas vu Olivia pas hasard? Newcombe. Le chien est ici avec nous… » Je ne suis pas un putain de sentimentale… mais quand je parle d’elle j’ai la gorge qui me sers. Foutu toux de mon cul!




@Shia R. Bungaree
@Aria Wilson
@Liam Wilson
@Mia Lewis

Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Grand Maître
Grand Maître
Grand Maître
Age : 0
Emploi : Maître du Monastère
Messages : 9
Points : 83
Localisation : Dans les colines
Grand Maître
Sam 1 Fév - 17:59
Les doutes
Le Grand Maître en avait terminé avec sa discussion entre lui et le groupe de personnes qui doutaient de sa bonne foi. Il s'attendait à ce genre de réaction. Il s'y était préparé. À présent, il devait faire en sorte que chacun puissent se sentir bien. À l'aise. Sans crainte. Alors, il s'est éloigné, les mains cachées dans ses grandes manches pendantes. Des petits pas fluides et légers, il est passé d'un groupe à l'autre. Restant parfois quelques secondes, parfois quelques minutes. Et lorsqu'il s'était approché de ce groupe si, il fut interpellé par le patriarche.

Sans se départir de son sourire, il les a longuement observé. D'un regard bienveillant. Il n'a dit mot lorsque le vieil homme a parlé. Il a levé un sourcil aux mots injurieux qu'il a prononcé. N'avait-il donc pas vu où il se trouvait ? Respectait-il autant la maison du seigneur ? Aurait-il fait de même dans une Eglise ? Malgré cela, il n'en dit mot. Laissant l'homme à ses mots crus. Si il était ainsi, soit. Le grand Maître n'allait pas changé la personnalité de chacun.

La main tendue vers lui, le grand Maître la regarda longuement, durant plusieurs secondes. Finalement, il tendit la sienne, la serra fermement et la retira de sitôt pour la remettre dans sa manche. Les familiarités n'étaient pas de mise dans cet endroit. Du moins pour lui. Il n'était qu'un hôte. Offrant sa maison aux aventuriers. Offrant sa demeure à ceux qui risquaient leur vie. Rien de plus. Il observa de nouveau chaque visage devant lui, puis, son regard se posa sur l'animal. Un sourire attendrit étira ses lèvres ridées

« C'est rare de voir des chiens de nos jours... Des chiens et d'autres animaux de ce genre »

L'homme aux cheveux gris releva le menton et répondit alors avec une sagesse et une douceur infinie

« Nous avons un jardin potager. Nous le bichonnons jour après jour. Si vous le désirez, vous pourrez y faire un tour demain. Vos conseils nous seront précieux. »


Son regard vitreux d'un homme âgé cernés se posa sur la photo qu'il lui tendait. Il observa longuement le cliché montrant une femme au teint pâle et aux cheveux d'un blanc aussi pur qu'une robe de femme mariée. Lentement, tout en plissant ses yeux, il secoua la tête, de façon négative. Il la releva en répondant avec sincérité

« Navré, mais son visage ne m'est pas familier. Ces derniers temps ont été très calme par ici. Vous êtes les seuls survivants qui franchissez les portes du Monastère depuis de très nombreux mois. Mais elle, je ne l'ai pas vu. Une amie à vous ? »

Demanda-t-il avec une certaine curiosité.

Acte 1
codage par Laxy Dunbar.
Revenir en haut Aller en bas
Mia Lewis
Mia Lewis
Mia Lewis
Survivants
Survivants
Age : 32
Emploi : Shérif / Chasseur de Primes
Messages : 64
Points : 334
Localisation : Sur les routes
Mia Lewis
Jeu 27 Fév - 18:04
AU COMMENCEMENT ÉTAIT LA PAROLE, ET LA PAROLE ÉTAIT AVEC DIEU, ET LA PAROLE ÉTAIT DIEU
feat. Aria, Silas, Shia et Liam

Je vois très bien que Liam semble perturbé par quelque chose mais je ne relève pas. Par contre, quand Aria me demande clairement si entre Shia et moi il y a quelque chose, je manque de m'étouffer tellement je suis gênée. Après un échange de regard avec mon ami, je lui signifie que non, il n'y a rien à part une très grande amitié, presque même un lien fraternel. Au passage, je donne un petit coup d'épaule à Liam histoire de le faire se détendre un peu puisqu'il n'a clairement pas à l'aise. Silas nous demande ensuite pour Olivia et Shia lui propose tout naturellement de lui dessiner un portrait si il en a envie. J'adresse un sourire au vieux bougre pour lui faire comprendre qu'il va avoir plein de choses à me raconter.

Nous nous installons tous à table, morts de faim... Pourtant, quand je regarde tout ce qu'il y a sur les tables, je ne peux pas m'empêcher d'être méfiante... J'ai vu assez de choses comme ça dans ma vie et depuis le début de cette merde que je suis littéralement en train de m'imaginer le pire... C'est à cet instant que le "Grand Maître" fait son apparition et je ne peux pas m'empêcher de voir de quelle façon il regarde le chien. Il se met à nous parler de son potager et du fait que nos conseils seront les bienvenus... J'essaye de ne pas me la jouer paranoïaque, mais je ne peux clairement pas m'empêcher de me dire que cet endroit a quelque chose de louche et que plus vite on partira, mieux ça sera...

Le silence s'installe quelques secondes et le vieux monsieur finit par poser ses yeux sur la photo que Silas a tendu vers Shia. Il reste là, muet, à l'observer avant de nous indiquer qu'il ne l'a jamais vue ici... Bon, ce n'est pas plus mal, ça évitera peut-être qu'on se la retrouve dans nos assiettes... Rien que d'y penser j'ai un haut le coeur... Je plante mes yeux dans celui du patron et je répond à sa question, sur un ton sec et méfiant.

"Une très bonne amie même."

Clairement, je veux lui faire comprendre que si il lui a fait quelque chose et qu'il nous ment, il va passer un sale quart d'heure. Discrètement, je regarde Shia et Liam et d'un signe de la tête, je leur fais signe de ne pas toucher la viande. Je pose ma main sur celle d'Aria pour lui faire passer le message et qu'elle le fasse savoir, tout aussi discrètement, à Silas. Cet endroit pue et je ne serai même pas étonné qu'on trouve des trucs bizarres en fouillant un peu partout.... en commençant par nos assiettes...
© nightgaunt
Revenir en haut Aller en bas
Shia R. Bungaree
Shia R. Bungaree
Shia R. Bungaree
Survivants
Survivants
Age : 40
Emploi : ancien détective - portraitiste
Messages : 37
Points : 146
Shia R. Bungaree
Jeu 5 Mar - 15:28
We're all human
Nous prenons place mais nombreux sont ceux qui n'osent pas toucher aux mets, comme si c'était trop beau pour être vrai. J'observe les réactions ci et là. L'être humain est-il si rongé qu'il ne peut pas concevoir qu'il y ai encore du Bon en nous ? Je note aussi qu'Aria n'est pas aussi à l'aise qu'elle veut le faire croire. Je peux comprendre. Tout en prenant un fruit, je réponds à sa question.

« Rassurez-vous, elle n'a dit que du bien ! Et je suis portraitiste. J'ai aussi été détective, dans une autre vie. »

Je voudrais lui demander ce qu'il en était pour elle mais le maître des lieux nous rejoint et s'entretient avec Silas. Attentif, comme les autres, je tends l'oreille et croque dans mon fruit en jetant un regard amusé à Mia. Elle est tendue comme la corde d'un arc. Au moins, si je m'écroule dans la minute, elle saura si elle a raison ou non d'être aussi méfiante. J'espère qu'elle se trompe.


:copyright:️ 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Liam Wilson
Liam Wilson
Liam Wilson
Survivants
Survivants
Age : 35
Emploi : Adjoint du shérif, ex-caporal du Australian Army (éclaireur)
Messages : 189
Points : 1407
Localisation : On the road again
Humeur : optimiste
Liam Wilson
Lun 9 Mar - 18:40
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.


Le blondinet soupire doucement en levant pour une ième fois les yeux au ciel en entendant le franc parler du patriarche Wilson. Depuis le temps Liam était habituer au langage des plus colorés et vindicatif du célèbre vétéran. Hors peu de gens pouvaient se réjouir d’avoir cette immunité envers un Silas qui devait avoir perdu son filtre sociale à sa naissance. Concentrer sur le Grand Maître, le regard d’azur troublant de l’ancien adjoint ne releva pas du tout le geste discret de la magnifique brunette qui annonçait tout simplement la prudence la plus élémentaire. Levant les mains en un geste d’apaisement, un peu comme l’ancien représentant de la loi faisait envers les têtes brûler d’Alice Spring après une soirée bien arrosé, le bel adonis essaya de calmer le jeu.

Liam- Oui Rusty nous suit depuis le tout début. Je crois que papy voudra massacrer le premier qui fera mal à son vieux chien.

Le blondinet rigola doucement, essayant de détendre l’atmosphère. Mais il savait que le vieil Irlandais massacrerait n’importe qui qui aurait le malheur de regarder ou bien de vouloir faire du mal au canidé si doux. Un incident de sa jeunesse lui revient en mémoire. Un colporteur qui avait eu le malheur de piétiner les fleurs de sa grand-mère de rage car Mary ne lui avait pas acheté son produit de nettoyage. Le robuste vieil homme avait alors apparu avec une telle rage dans son regard et avait frappé d’un direct l’homme qui avait eu le nez cassé. Donc si Silas était capable de briser le cartilage d’un nez pour des plantes, Liam n’osait pas imaginer ce qu’il ferait pour l’un de ses enfants ou bien son vieux compagnon fidèle. Zieutant une soupe aux légumes, sa favorite, le blondinet eut un sourire épanoui sur ses lippes charnues tout en se servant un bol.

Liam- Oui c’est une excellente amie. Je crois bien qu’il doit rester deux ou trois cailloux à retourner dans l’Australie, mais nous avons fait le continent de long en large pour retrouver Aria, Mia et Olivia.

Il laissa couler un regard soulager vers sa sœur de cœur et un tendre jumelé à un soupçon d’amour vers celle qui était le centre de son univers depuis ses quatorze ans. Liam prit alors une bonne lampée de soupe, savourant le bouillon. Il hocha la tête vers le maître des lieux.

Liam- Compliment au chef. Elle est si bonne. Elle me rappelle un peu celle de Mamy.


Le bel adonis musculeux espérait simplement avoir dissipé la tension…


@Shia R. Bungaree
@Aria Wilson
@Silas Wilson
@Mia Lewis
Codage par Libella sur Graphiorum


@Shia R. Bungaree
@Aria Wilson
@Silas Wilson
@Mia Lewis
Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Silas Wilson
Silas Wilson
Silas Wilson
Survivants
Survivants
Age : 70
Emploi : Retraité de l'armée, fermier
Messages : 101
Points : 734
Localisation : Dans mon putain de pick-up de mes deux
Humeur : Fais pas chier
Silas Wilson
Sam 21 Mar - 13:45
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.

Bordel de merde. Encore une fois choux blanc pour retrouver mon flocon. En tout cas je jure encore une fois à Dieu et à tous ses pédés d’ailés de joueurs d’harpes à la con que si Olivia n’est plus ou bien transformer, je monte direct en haut foutre une merde pas possible au paradis. Je reprends ma photo en grognant ma colère et en mangeant quelques mots grossiers qui auraient froissé les oreilles du cul béni. Je passe mon index sur le visage souriant de la médecin légiste tout en soupirant de lassitude. Bordel je m’ennuie d’elle comme ce n’est pas possible. Comme si le vieux con de fou sénile que je suis pourrait retomber amoureux d’une petite jeunesse. Mais à cet instant la mélancolie me frappe comme un putain de train de marchandise conduit par un irlandais bien saoul. J’aimerais juste être près d’elle, la savoir en sécurité et pouvoir se fendre la gueule avec des conneries pas trop catholiques pour les bienpensants. Je rêve encore de notre danse bordel de merde. Et juste avant la bordelique fin du monde, nous avions dansé de nouveau au restaurant.

Je range la photo dans mon vieux portefeuille que je trimballe sur mon cœur et je dois me refaire une putain de gueule d’intransigeant et être dur comme le roc de Gibraltar pour mes gamins et ma Fierté. Bordel cet endroit pu les secrets autant que la chambre d’une pute pendant la guerre du Vietnam. Je dois rester concentrer comme tout et je suis les échanges d’un sale œil. Tu as raison gamin. Si un foutu de connard chercher des noises à mon cabot, je lui fais la peau et le transforme en croquettes pour que mon vieux sac à puce ait de quoi bouffer. » Rusty semble guère à l’aise avec la bouffe et se colle encore plus près d’Aria et de moi. Il sent quelque chose le sac à puce et mon instinct de vieux soudard à la con et de survivant de tellement de guerres de merde me chatouille le bas du dos. Mia et Aria semblent partager ma putain d’inquiétude alors que mon gamin et l’artiste bouffent sans ne se soucier de rien. Les femmes Wilson ont toujours eu plus dans le ciboulot que les hommes c’est un putain de certitudes. Ensuite on se demande sérieusement pourquoi les gars vivent moins longtemps que les filles. Moi je suis la bordel d’exception vu mon âge et ma chance d’irlandais à deux balles.

Je regarde le cul béni en chef et parle avec un regard aussi froid qu’intimidant, le genre de regard qui a fait chier dans son froc des guerriers qui en avaient dans le froc. « Vous avez un beau potager ça c’est sûr. Des beaux légumes comme ça. Mais bordel vous êtes surpris de voir un chien vivant, mais vous avez de la viande à profusion. » Je laisse un rictus de mauvaise augure se dessiner sur mes lèvres qui rend aussitôt mon visage encore plus austère je rajuste mon masque froid cachant une colère qui m’a servis toute ma chienne de vie. « Sur un piton rocheux comme ça la récolte doit être dur. Et je ne parle pas d’un élevage d’animaux. Je suis vachement curieux de savoir comment vous faîtes… » Tout est isoler et c’est du roc partout. Bordel de merde le monastère est direct sur le roc. Ma main reste près de mon vieux colt on sait jamais. Et si on essaie de m’entuber, je promets à au cornu et au barbu qui doivent rigoler de notre gueule qu’il va avoir le canon de mon Garand qui va lui ravager sa vallée venteuse au grand moine.




@Shia R. Bungaree
@Aria Wilson
@Liam Wilson
@Mia Lewis

Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: