Et merde... Ils viennent d'ou eux ? Comment un si grand nombre pouvait se réunir comme ça. C'est immense l'Australie bordel ! Ils sont guidés, pas possible sinon. Quoi qu'il en soit, malgré toutes les questions que se pose le blond tatoué, il devait trouver une solution. Le voila séparé de son bus, de sa protégée et des deux nouvelles recrues d'équipage. Obligé de cavaler en petite foulée, Rangers aux pieds, peu d'eau, pactage sur le dos et la crainte que cette horde de terroristes cannibales sans cervelle arrive à grimper elle aussi. Parce que le salut se trouve sur les hauteurs qu'il engage...
Halte ! Luck Sorensen est un homme au milieu de sa vie, un ancien de l'armée, fumeur, buveur mais qui s'entretient régulièrement et malgré cela il accuse le coup. Fatigue, soif, courbature, début de crampe et la tête qui tourne. Aller il craque pendant qu'il reprend son souffle... une gorgée d'eau de sa maigre réserve, il se tourne matter ou en sont ses poursuivants. Caaaa vaaaa ils sont loin, il peut compter sur une ou deux heures de repos avant que ces macchabées viennent lui souffler derrière l'oreille ! Faut juste ne pas s'endormir ou être certain de se réveiller à temps. Sauf que... là bas, y'a du monde qui cavale aussi. L'ex Major se saisit de son fusil de précision, retire le cache de la lunette et scrute.
OH c'te surprise ! Il en connait DEUX ! C'était il y a quelques mois, le frère et la sœur aux garages des curiosités. Là ou gamine et lui leur avaient donné un coup de main face à deux tordus. Pas de doute. Y'a une autre fille avec eux. Le tireur d'élite comprend qu'ils sont tous trois dans le pétrin et un petit coup d'index ça peut le faire. Il prend place sur une roche du début de grimpée de la montagne, pose un chargeur sur le coté, fixe le silencieux au canon, régule sa respiration et prend son temps pour shooter les plus rapides poursuivants du trio. FLUMP FLUMP FLUMP... Deux chargeurs, soit presque la moitié de sa réserve perso. Une aide non négligeable. Faudra payer la note les Australiens !
Il est clair qu'ils se retrouvent sans trop de difficulté et grimpent à quatre ce début de hauteur... jusqu'à l'arrivé de cet étrange type en toge de curé des temps anciens. Pas trop de blabla pendant l'ascension... fallait garder son souffle et ses forces. Les câlins seront pour plus tard, à grand renfort de clin-d'oeil à Aaron. Bonne blague, le blondinet était assez joice d'être tiré d'affaire même si un peu plus tard au monastère ça lui donnait l'impression d'être tombé dans le salon d'une secte. Pour lui les sectes c'est comme les fanatiques bougnoules qu'il a combattu au Moyen-Orient. Plus sournois, moins francs dans la façon de vouloir te l'enfoncer dans l'arrière-train. Alors au début, Luck ne mangera rien de ce qui est offert... termine de boire le reste de sa gourde. Il offre des sourires aux survivants croisés, à cette apparente secte et distribue des "merci". Une fois un peu plus isolé avec le duo familial et leur accompagnatrice, il demandera:
- Elle s'appelle comment votre amie là ? Dis Aaron... tu peux me faire le plaisir de garder ton arme tout le temps sur toi ? Hayley, ça te dirait de faire équipe avec moi cette nuit ? Histoire de faire un roulement de surveillance pendant que ton frère fera de même avec votre copine. Je ne suis pas tranquille avec les organisations que je ne connais pas.
Méfiance. C'était une habitude depuis l'armée. Chose accentuée depuis qu'il était mercenaire. Chose encore plus développée au fil des années. Chose encore plus accentuée depuis qu'il était séparé de son bus.
Aaron Quinn
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Aaron Quinn
Sam 11 Jan - 15:42
Oh c’te rincée que j’me prends d’la frangine dans notre bunker! Clair que je me sens tout penaud et ne fais pas le fier devant sa réaction, là tout de suite je l’aurais serrée contre moi très fort mais pas moyen. Elle force le passage, arme au poing, je me pousse… Résigné, je n’ose même pas regarder Ava de peur qu’elle ne remarque à quel point je fais pas le fier devant ma petite soeur, toute remontée qu’elle soit...
Mais voilà qu’elle marque un arrêt, net, à peine la tête sortie du bunker… Cool, me dis je, elle à changé d’avis. Oui, mais non… Pas cool…
“Faut bouger tout de suite. TOUT. DE. SUITE!!!”
Ca c’est pas bon vu le ton employé, pour sûr que c’est pas l’père Henry qu’elle vient de voir là dehors… Je m’approche et ne peut que constater la menace...
Faut faire vite là, c’est clair! Allez les filles, paquetages! Remplissez vos sacs de tout ce qui peut être utile et que vous pouvez porter sans que cela vous ralentit...
Gestes joints à la parole, je m’active et les filles aussi. L’adrénaline remonte et à nouveau je puise dans mes réserves déjà bien amoindries mais là, pas le choix, c’est marche ou crève! Pas plus de cinq minutes nous ont été nécessaires pour réunir quelques vivres, munitions et la trousse de premier secours remballée à la hâte… Les rôdeurs sont sur nous, je sors le premier, décoche quelques flèches sur les plus proches et fais signe aux filles d’y aller dans l’autre direction… Deux trois derniers coups de couteaux aux plus proches et j’emboite le pas d’Hayley et Ava…
Faut courir, courir vite pour les distancer un peu. On ralentit plus loin histoire de pas s’écrouler...
Quelques minutes passent lorsque, en regardant en arrière pour voir ou en sont nos poursuivant, j’en voit tomber… Un, deux, trois… Leur cervelle explosée comme par magie… Non, ça existe pas la magie. Quelqu’un est en train de les shooter de loin, au silencieux vu qu’on entends rien de rien. J’observe les alentours et arrête mon regard sur les hauteurs, ça peut être que là. Tout le reste est à découvert, on le verrait.
Hayley! Ava! On grimpe là haut, fissa!
Bordel, ça grimpe! La chance c’est que nos poursuivants sont moins débrouillards que nous et arrivés en haut on a mis une petite distance. Et là, surprise! Luck, le gars qui m’avait sauvé la mise au garage abandonné. Sourire de remerciement mais pas le temps de blablater, les rôdeurs arrivent, on continue l’ascension. C’est chaud, les cuisses me brûlent mais faut continuer… Là débarque ce mec super louche qui semble sorti d’un autre temps et qui affirme que si on le suit il nous conduira en sécurité. Sur le moment on a pas trop le choix, réfléchir à sa proposition nous exposerait à un danger bien pire que ce qui peut nous attendre là où il veut nous mener… Mais jusqu’au bout je reste méfiant, plus de poursuivants en plus vu les chemin empruntés et mon attention est du coup toute portée sur le mystérieux individu. L’endroit où il nous a amenés me laisse sans voix, je savais même pas que ça existait par ici un truc comme ça… Pour sûr, on est en sécurité. Du moins en ce qui concerne les menaces venant de l'extérieur… Visiblement nous ne sommes pas les seuls à avoir été recueillis ici, on nous emmène dans une grande salle: banquet de bienvenue, discours du maître des lieux… Encore plus de gars louches! Impossible de ne pas faire le rapprochement avec la fourmilière même si l’accueil en est totalement différent. Les mêmes en plus vicieux? Pas facile d’être plus vicieux, quoi que… Luck ne touche à rien, j’hésite aussi… Comme on m’a dit petit, dans le doute abstiens toi! Vite fait on se regroupe un peu à l’écart pour enfin discuter.
Merci Luck, t’étais pas obligé, ça fait deux fois que tu nous sauve les miches… L’ardoise commence à être longue là...
Je me décale un peu et pose un main sur l’épaule d’Ava...
Elle c’est Ava… Un amie d’enfance, j’ai pas eu le temps encore d’en savoir plus sur la façon dont elle nous a retrouvé mais elle est avec nous maintenant...
Je retire ma main de son épaule et dégage légèrement ma veste, dévoilant mon flingue, et fais un clin d’oeil à Luck.
T’inquiètes… Je les aime pas bien non plus, trop polis pour être honnêtes... J’aime assez l’idée des tours de garde, ça me va. J’pense que t’as prouvé qu’on pouvait te faire confiance et que je peux te confier ma sœur.
Je pose maintenant fermement ma main sur l’épaule de Luck, souriant...
Et crois moi, c’est une sacrée preuve de confiance...
Mon sourire s’efface un peu...
... Ne me déçois pas...
Ce n’est pas plus un avertissement qu’un conseil, juste la voix d’un frère très attaché à sa sœur qui en a assez bavé comme elle le lui a bien fait comprendre… Et ça il a pas oublié le Aaron...
HayLey Quinn
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HayLey Quinn
Lun 13 Jan - 10:57
Trop loin ... Est ce qu'elle y avait été, avec son frérot qui venait tout juste de la retrouver et qui ne rêvait que de se reposer quelques heures ? Surement ... un peu ... Mais il l'avait cherché le bougre aussi ! Ça l'avait fait voir tout rouge cette histoire d'Henry et tout ce qu'il avait fait subir à Ava.
Ouais, sauf qu'en tentant de sortir du bunker pour aller lui faire regretter de s'en être pris à son amie d'enfance, c'est une autre menace, et bien plus critique, face à laquelle elle se retrouvait : une horde ! Pas le temps de se demander comment ils pouvaient être si nombreux, ici et maintenant. Le trio avait remballé fissa leurs affaires et cavalait ... enfin, ils essayaient ! Parce qu'il y en avait de partout ! Ava serrait fortement la main d'HayLey, mais celle-ci avait dû la lâcher afin de repousser et décapiter de son katana quelques zombies.
Ça n'allait pas suffire ... C'est ce qu'elle était en train de réaliser lorsqu'elle les vit s'écrouler au sol avant qu'elle n'ait eu le temps de les trancher. Pour la seconde fois, le militaire du garage abandonné leur sauvait les miches ! Elle l'aurait bien consacré d'une chanson, d'une danse, ou même d'un gros câlinou tant le soulagement était grand !
Mais pas le temps. Un autre gars, inconnu, sortit de nulle part et conseilla de le suivre s'ils ne voulaient pas tous y rester. L'aurait-elle suivie si elle avait été seule ? Rien n'est moins sur, mais là, vu que les mecs semblaient mesurer le "pas le choix", ben elle se plia à leur décision sans broncher ... si, si, elle savait faire aussi !
C'est main dans la main avec la brunette qu'elles commencèrent cette interminable et vertigineuse ascension ... jusqu'à ce que le chemin devienne si étroit au coeur abrupt de la montagne, qu'elle dut se concentrer sur chacun de ses pas. En silence, parce que c'était éprouvant, épuisant même. Sa tête, à peine recousue il y a quelques heures, tournait, ses jambes flageolaient et redevinrent toute légère lorsqu'enfin ils arrivèrent devant cette bâtisse improbable. Et intacte ? Comment c'était possible ?! Depuis le tremblement, tout avait été détruit, et là, le monastère semblait lui avoir résisté. Ce qui aurait pu être rassurant, si ses habitants, tous vêtus de toge monacal, ne l'inquiétaient pas autant.
Visage plissé d'inquiétude et de questionnement, se demandant à quelle sauce ils allaient être bouffés devant ce buffet offert, la Sœurette observait, silencieuse jusqu'à ce que Luck et son frangin organisent la suite ...
- Pareil ... J'ai pas confiance du tout là, sont louches ces mecs. C'est une secte ou quoi c'truc ?
Sa main ne quittait pas le contact de son couteau de chasse, rassurant, et son arme chargée attendait sagement à l'intérieur de son gilet paternel, trop grand pour elle, sur sa poitrine.
- Avec plaisir oui, pour les tours de garde et ... Merci Luck ... encore ... Ava, j'te laisse avec mon frère, j'crois que vous avez plein de trucs à vous dire tous les deux ... mais n'en profitez pas pour batifoler hein !
Clin d'oeil complice à ses compères, y comprit à son frangin, comme pour signifier qu'elle n'était plus fâchée contre lui ... l'heure était plus grave ! Elle laissa Ava saluer leur sauveur, timidement, tendant sa main vers lui.
Ava : - Enchantée ... et Merci ! Je suis une amie d'enfance des Quinn ... on était voisin avant ... tout ça ...
Des gargouillis rappelèrent à la blonde qu'elle avait vraiment la dalle, mais plutôt crever de faim que de s'attabler devant ce buffet qui leur faisait de l’œil ... celui semblant être le maître des lieux allait bien y goûter non ? Allez, si vraiment elle le voyait se restaurer, et s'il était toujours vivant demain, peut être qu'elle se laisserait tenter ! De son sac, elle sortit ses quatre dernières sucettes et leur tendit.
- Bon ... du coup on bouge pour aller visiter Luck ? Il n'a plus l'air d'avoir grand chose à dire le maestro ... Parait qu'il y a des chambres, et même des douches ? Ça, j'avoue que je ne dirais pas non !
Prête à suivre son binôme, la jeune femme attendait de voir comment ils comptaient procéder, ne lâchant pas du regard l'homme aux cheveux blancs et ses sbires ...
Grand Maître
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Lun 13 Jan - 21:22
La confiance
Du haut de son estrade, assis sur son siège, l'homme aux cheveux blanc observe la grande salle. Un sourire satisfait étire ses lèvres. Il parait heureux et serein. Les étrangers qui se trouvent présent ont l'air d'apprécié les mets qui sont à leur disposition. Non pas tous. Certains font bande à part et ont l'air d'avoir une discussion agité. Il se sent observer à son tour, plisse ses yeux clairs et se lève. Il avance d'un pas, suivi à sa suite par son bras droit. Comme les autres, il enfouit ses mains dans ses grandes et larges manches. Il descend de l'estrade, marche lentement, sourit à certains et s'avance pour arriver à votre hauteur.
« Et bien et bien … vous ne mangez pas ? Avez-vous peur d'être empoisonnés ? »
L'homme aux cheveux blanc observe attentivement chacun de vous. Il sourit, aimable, bienveillant.
« En refusant de manger vous offensez mon hospitalité »
D'un geste de ses mains il fait un signe aux hommes qui se tenaient tranquille jusqu'à présent, contre le mur. Chacun d'eux obtempéra de suite en venant s'asseoir sur une chaise, à table. Les hommes se servirent copieusement de tout ce qui se trouve sur la table et se mirent à manger et à boire.
« Vous voyez il n'y a rien à craindre. »
Lui-même se servit un verre de vin et en bu une gorgée.
« Tout ce qui se trouve sur ses tables viennent de notre jardin, de notre réserve personnel, des années de travail et de récolte, et je les partage avec vous. Des questions ? »
Son sourire ne le quitte pas, il incline légèrement la tête et attend de savoir qui voudrait des précisions. Acte 1
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Luck Sorensen
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Luck Sorensen
Jeu 23 Jan - 19:58
Les voila au calme... Pour souffler, discuter, prendre du temps à eux. L'ex Major de l'armée Canadienne ouvre la discussion à voix basse avec le groupe de trois dont deux qu'il avait déjà croisé. Méfiance d'office envers cette inconnue main tendue qu'était les occupants de ce qui ressemblait à un monastère. De toute façon la méfiance était une seconde nature chez le blond. L'armée, les opérations, le mercenariat, la survie font que...
Aaron: " Merci Luck, t’étais pas obligé, ça fait deux fois que tu nous sauve les miches… L’ardoise commence à être longue là... "
- Sacrement longue je te l'accorde. Tu pourras commencer le payement en cartouches du même calibre que mon fusil. Du sept soixante deux.
Dit-il avec un petit sourire de pute aux lèvres. Question méfiance c'est partagé avec la sœur ardoisée.
Hayley: " - Pareil ... J'ai pas confiance du tout là, sont louches ces mecs. C'est une secte ou quoi c'truc ? "
- Autarcie, religion, toges... s'ils ont survécu jusqu'ici ce n'est pas avec des prières.
L'accompagnatrice est enfin présentée. Une connaissance d'avant l'ère virus. Une main tendue que vient attraper et garder Luck après qu'elle ai dit:
Ava: " - Enchantée ... et Merci ! Je suis une amie d'enfance des Quinn ... on était voisin avant ... tout ça ... "
- Bienvenue au monastère louche Ava. Moi c'est Luck Sorensen, je règle quelques problèmes à distance.
Un peu d'humour Sorensien en passant, faut bien détendre l'anus tout serré. Pour le plan de nuit, frérot de la méga est partant mais en profite pour lui souffler quelques recommandations "protecteur". Nan mais c'est vrai maintenant qu'il en parle... le tatoué regarde à deux fois cette sœur qu'il n'avait pas regardé sous cet angle. C'est le souci chez le Canadien... de voir les autres comme des clients ou des problèmes. Sa femme lui manquait tout comme sa juive pour les raisons qu'on oserait chanter à haute voix, les trucs de la vie. Bref, Aaron le sentait que sa sœur était plus que baisable et que certains devaient pas couler du nez mais d'une autre extrémité en s'imaginant la visiter de l'intérieur. Luck hoche la tête au frère. Il n'allait pas annoncer le contraire.
C'est justement une visite que lui propose la sœur en question. Kiki tout dur ? Non mais ce n'est que quelques mètres plus loin que le supposé maître des lieux les approche.
Hayley: " - Bon ... du coup on bouge pour aller visiter Luck ? Il n'a plus l'air d'avoir grand chose à dire le maestro ... Parait qu'il y a des chambres, et même des douches ? Ça, j'avoue que je ne dirais pas non ! "
Tout en gardant un œil sur l'approche de l'ancien, blondin dit tout bas à la fine beauté:
- Douche, chambre... tu me fais rêver Hayley. Dis... tu sais faire les massages ?
Trop tard pour la visite non sexuelle, l'homme en toge est à portée de voix et maintenant de bras. Y'avait une chose malsaine dans son sourire. Le fait qu'ils ne se jettent pas sur les présents, les soupçons commencent.
Propriétaire: « Et bien et bien … vous ne mangez pas ? Avez-vous peur d'être empoisonnés ? » « En refusant de manger vous offensez mon hospitalité »
- La confiance n'exclue pas le contrôle Monsieur.
Annonce l'ex mercenaire au Monsieur qui demande à ses hommes de manger eux aussi devant tout le monde. Mouais... Luck connaissait ces histoires de Ninja qui s'injectaient des doses de poison de plus en plus fortes pour en être totalement immunisés. Fichus prêtres post-apo maîtres des montagnes et Ninja en toge de fanatiques religieux ! Ca c'était dans le délire qui se passait dans la tête du Passeur. La vérité ne devait pas être loin.
Des questions ? Qu'il demande. Blondinet regarde un instant Hayley puis Aaron et Ava restés non loin... avant d'afficher un sourire à l'homme des lieux.
- Merci pour cet accueil Monsieur. Comment pouvons-nous vous nommer ? J'ai des tas de questions en fait... et certaines affirmations. Navré de passer pour des offenseurs, c'est juste que dans notre monde on ne fait rien sans attendre un retour. En toute logique et surtout depuis quelques années. Si l'argent ne dirige plus nos actes, ce sont d'autres en nature qui sont attendues, je me trompe ? Si je n'ai pas encore touché à vos offrandes c'est justement dans l'attente de ce retour Monsieur. Qu'attendez-vous de nous en retour ?
M'enfin... c'était logiquement Sorensien de poser ce genre de question. Chose dite avec sourire, courtoisie et joie de survivre.
Grand Maître
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Grand Maître
Sam 25 Jan - 15:22
La confiance
L'homme âgé, mal fagoté, ne se départi par de son sourire. Malsain le sourire ? Peut-être que oui, peut-être que non. Qui le sait au juste ce qu'il est, ce qu'il veut. En tout cas il est toujours bienveillant dans son regard, bienveillant dans son sourire. Il ne tique pas sur les paroles du blond. Non, il reste neutre.
« La confiance ? » Reprend t-il en écho, alors que son regard se porte sur les armes du mercenaire, lentement ses yeux se portent sur toutes les armes présente sur chaque personnes se trouvant là « Vous voyez, Monsieur, la confiance c'est de vous offrir l'hospitalité sans vous dépouiller de vos armes. Croyez vous vraiment que si je prévoyais de vous faire du mal je vous laisserais ainsi, armés, entre ces murs ? » Des gestes lents et démonstratifs de ses mains accompagnaient ses paroles.
L'aïeul prend une profonde inspiration silencieuse, son torse se gonfle sous l'oxygène qu'il aspire par ses narines et il expire lentement. De nouveau il reprend une gorgée du bout des lèvres du vin, pose la tasse argenté sur la grande table faite en ébène et il prend un morceau de pain qu'il coupe en deux, tend une moitié au mercenaire et il vient croqué dans l'autre morceau qu'il mâche lentement. Son regard se porte ensuite sur les femmes qui accompagnent le mercenaire et l'autre homme, il les observe longuement avant de venir poser une nouvelle fois son regard vitreux sur le blond
« Les hommes que vous voyez là, m'appelle Maître. Ce sont eux qui m'ont élu lorsque tout comme vous, nous nous sommes retrouvés coincés ici. Nous avons pu survivre durant toutes ces années grâce aux récoltes et nourritures que nous gardons et exploitons nous même. J'ai dirigé le Monastère d'une main de maître. Nous avons perdu des hommes, de vieillesse, de maladie, mais je prend soin de ceux qui restent. » Un silence se fait durant quelques secondes. Autour des personnes présente, les autres moines se sont levés et se sont remit à leur place après avoir mangés. Leur posture est identiques à celles qu'ils avaient précédemment « Ce que j'attends de vous ? … Et qu'avez vous donc à m'offrir ? … À "NOUS" offrir ? Vous avez perdu autant que nous. C'est nous qui vous offrons de quoi vous sustentés le temps nécessaire. Si nous ne vous aidons pas, et si nous perdons tous les survivants, que restera-t-il pour repeupler le pays ? Vous voyez nous ne sommes que des hommes, nous ne pouvons pas nous reproduire, alors que vous oui. La descendance de l'homme est fondamental. La continuité et la volonté de ce pourquoi le seigneur nous a crée en tant qu'homme. »
L'homme incline légèrement la tête et la relève avant de poursuivre « Vous n'êtes pas nos prisonniers, vous pourrez aller et venir à votre guise, mais pas ce soir. Pour l'instant mangez, et ensuite nous vous mènerons à vos chambres, rudimentaires mais confortable. Demain est un autre jour, vous pourrez visiter les lieux. Mais si vous désirez partir ce soir, mes hommes vous accompagneront vers la sortie et vous devrez vous battre avec ce qu'il y a dehors. Réfléchissez-y. »
Ses paroles étaient assez élevés pour que l'assemblée présente puisse l'entendre. Acte 1
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Aaron Quinn
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Aaron Quinn
Lun 3 Fév - 12:19
L’organisation se met en place, on est tous d’accord pour dire que ces gens là ne nous disent rien qui vaille. Quelques traits d’humour de notre nouveau compagnon de route auxquels je souris même si je me contiens lorsque il commence à faire allusion à des massages, mais je lance quand même un regard noir à Hayley genre non mais t’es pas bien de parler pieu et douche avec ce mec?!?! Mais bon, pas le temps de s’attarder la dessus, je le met dans un coin de ma tête et y reviendrai bien sûr parce que là, voilà... Forcément, à jouer les trublions en boudant le festin on s’est bien fait remarquer par le Maître des lieux qui déboule tranquillement vers nous.
Il nous observe, fait mine de s'inquiéter du fait que nous ne mangions pas et va même jusqu'à nous faire culpabiliser “d’offenser son hospitalité”... Il aurait pu avoir raison, mais ça c’était des valeurs d’avant et nous ne sommes plus “avant”!
Alors que j’allais ouvrir la bouche Luke me coupe l’herbe sous le pied et engage la conversation avec notre hôte. Il reste poli, petite phrase bien placée sur la confiance et des questions pertinentes qui piquent bien mais toujours avec beaucoup de courtoisie, ce qui dénote un peu avec l’image qu’on pourrait se faire du personnage… Je laisse donc l’échange se poursuivre, attentif… Pas dit que j’aurais du, pas dit que j’ai bien fait de laisser Luke parler… Parce que là les réponses ne me plaisent pas, mais alors pas! du! tout!
Même si ça part bien et qu’il se défend pas mal avec l’histoire des armes, la suite… Comment dire?... Son discours me replonge pas si loin en arrière… Mon corps est bien là mais je ne vois plus la salle de la même manière, je suis de retour à la Fourmilière, c'est sombre et l'ambiance est suffocante… La terreur fait vite place à la rage qui commence à monter en moi, preuve en est les petites veines rouges de mes yeux qui commencent presque à briller dans le noir, ils ont arrêté de cligner et l’effort pour ne pas empaler le vieil homme est incommensurable… Ma main droite en tremble de vouloir saisir non pas mon flingue mais bien mon poignard pour le saigner net… Il faut que je m’exprime avant de faire une connerie, que je lui fasse comprendre de quoi il en retourne!
Je m’approche donc, un peu d’abord...
Pauvre fou! Vous croyez que je vais vous laisser utiliser nos femmes!?!?! Ma sœur!?!?! Comme de vulgaires objets sexuels à des prétendues fins “honorables”!?!? De mon vivant personne ici ne les touchera contre leur volonté!!!
Bien entendu, ce n’est pas dit mais fortement suggéré, mais contre MA volonté aussi...
Je me redresse et hausse le ton pour me faire entendre...
N’y a-t-il personne ici? Personne qui ait connu la fourmilière? Personne pour dire à cet individu comment à fini le dernier qui a utilisé ma sœur comme objet sexuel!?!?
Mes yeux injectés de sang se plongent dans le regard du “Maître”, mon visage est tellement près que je touche presque son front et dois encore me contenir pour ne pas faire un rapide mouvement arrière-avant et lui exploser le nez...
Je murmure alors d’un air sadique...
Et bien, je vais vous le dire parce que je m’en souviens comme si c’était hier… Je m’en souviens parce que chaque nuit je vois son visage torturé par la douleur, je le vois lentement se vider de son sang dans un immonde gargouillis… Suppliant... Et chaque nuit j’y prend un plaisir fou!!!!
Inspiration, expiration… Lourde, très lourde...
Et après quoi!?!
Je me redresse et parle à nouveau à haute voix...
Après quoi, hein?! Une fois que nos femmes seront engrossées! On les connaît les prêtres! Une fois qu’elle auront "mis bas notre progéniture"… Vous allez en profiter pour vous livrer à vos délires lubriques sur eux?!?!
Mes poings sont serrés… Presque au point de me faire saigner tant mes ongles un peu négligés ces derniers temps s’enfoncent dans ma paume… Il faut que je frappe… Quelqu'un… Quelque chose… Vite!
Grand Maître
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Grand Maître
Mer 19 Fév - 15:32
La confiance
Il s'est exprimé calmement, posément sur le sujet, a dit de façon net et précise ce qu'il attendait d'eux, des hommes et des femmes. Il ne parle pas pour lui, il parle pour l'avenir. Mais à entendre et à voir la réaction d'un des hommes, il se rend compte qu'il n'a compris et entendu que ce qu'il avait envie. Donc, le Grand Maître a observé et écouté le farfelu sans mots-dires. Ces hommes, par contre, se sont rapprochés d'un air menaçant. Leurs mains dans leur manche empoignant une arme non visible. Arme ou autre chose. Cependant, le vieillard leva l'index, intimant par ce geste aux moines de ne plus bougés. Son bras droit, lui s'est rapproché et s'est posé juste à coté de l'homme aux cheveux gris. Le regard levé vers celui injecté de sang du blond, il est resté stoïque le temps que celui-ci crache ses mots à la figure ridés par le temps de l'hôte du monastère. Lorsqu'il eut terminé de vociférer, le moine observa les jeunes demoiselles présentes qui l'une étant brune et l'autre blonde, en déduit que la fameuse sœur devait être cette dernière « La fourmilière vous dites ? J'ai effectivement recueilli des âmes perdu se disant victime d'un homme fou, ayant réussi à s'échapper par miracle. C'était il y a fort longtemps. Cet homme et la fille qui était avec lui sont resté ici le temps nécessaire à leur guérison mentale. Ils sont partis vers le Nord, bien décidé à quitter ce pays. »
L'homme prend une profonde inspiration et reprend
« Quant à votre sœur et les sévices que l'ont pourrait lui faire subir, il me semble que vous n'avez pas entendu mes mots. Nous n'avons pas l'intention, mes hommes et moi-même, de toucher à la vertu de vos femmes. Mais vu que vous ne voulez entendre et comprendre que ce qu'il vous convient, je pense que votre présence ici n'est pas indispensable. »
Le Grand Maître fait claquer ses doigts et les hommes viennent vers lui, il intime à la suite
« Faites sortir ces gens, qu'ils retrouvent leur liberté et en fasse ce qu'ils veulent. »
-Mais .. Monsieur … dehors il y a le danger et ..
« Si ils pensent que le danger est ici, alors que nous ne faisons que leur offrir un peu de répit dans leur course contre la mort, qu'ils retournent là où il le trouveront. .. Ah une dernière chose avant que vous ne partiez ... » Il se tourne de nouveau vers le blond et ajoute tout en le fixant de ses yeux vitreux « Savez vous ce qu'est un eunuque ? A moins que vous ne vouliez que mes hommes et moi-même ne vous montrions à quoi un homme dépourvu de sa virilité ressemble … Nous nous passons très bien de femmes, sachez le, nous ne sommes pas en constante obsession sur leur corps comme vous pouvez le croire et le pensez. Sachez qu'à ce jour le danger c'est vous, c'est vous qui allez mettre en péril la vie de votre sœur et de cette jeune femme ... »
Sur ces derniers mots, l'homme leur tourne le dos après un salut de la tête prêt à partir voir les autres personnes. Acte 1
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HayLey Quinn
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HayLey Quinn
Jeu 20 Fév - 21:43
Ambiance ... chaude ...
Lorsque le Canadien relève la visite des chambrées, la douche ... et même se risque à lui demander son expérience en matière de massage. Ses réflexes d'antan auraient transformés son regard en mitraillettes, mais pas là. Là juste elle lève ses yeux dans le coin supérieur, sans relever la tête pour autant ... mais cela ne lui permet que d'apercevoir le torse du militaire ! Trop pitite la blonde ! Oubliant l'effet de charme qu'elle voulait offrir, elle redresse son visage pour enfin croiser les yeux du mâle à qui elle décoche un clin d'oeil, sourire amusé mais pas indifférent ... qu'elle se doute que son frangin ne va pas aimer ! Mais là, ben elle s'en fiche parce que ces derniers jours, c'est un peu tendu entre eux ! Et pas par sa faute, NA !
En plus, Sorensen pose les bonnes questions à l'hôte chelou ... et presque elle se serait détendue la Miss ... Mais visiblement, elle ne comprend pas la réponse du Maître comme son frère. Là ou elle comprend qu'ils offrent un toit et espèrent développer un site pour faire renaître la Vie ... lui entend "Fourmilière" ... asservissement, violence, viol, torture, esclavagisme ... et tout le toutim qui avait laissé dans leurs esprits et leurs corps des meurtrissures non guéries.
A t-il raison de douter à ce point ? Alors qu'ils sont épuisés et seraient probablement déjà mort sans l'intervention de Luck et de cet inconnu ? A t-elle tort d'avoir envie, juste l'espace de quelques jours au moins, arrêter de courir après une improbable survie ? Quel est le prix de tout ça ?
L'ambiance se glace. Son frangin craque. Impuissante dans un premier temps, son visage se plisse tant elle ressent la douleur profonde qu'il exulte. Mais les conséquences ne se font pas attendre. Elle aurait voulu le gifler ! Malheureusement sa surprise ... et le temps de passer du Caliente suggéré par son binôme à la froideur de la réaction d'Aaron ne lui laisse pas le temps d'intervenir.
Trop tard ? Ou pas. Déclic lorsque le Maître salue avant de tourner le dos ... et d'avoir accessoirement demandé à ses sbires de les foutre dehors ! Là elle bouge. Sa main quitte l'avant bras de Luck qu'elle avait accroché inconsciemment. Ses pieds courent pour couper la route de l'Homme aux cheveux blancs. Son coeur emballé, à tous les sens du terme, elle se plante devant lui, ses deux mains jointes pour le saluer ... avant que l'une d'elle se pose sur le poitrail masculin afin de le retenir. Geste familier qu'elle regrette presque, et cela se lira dans son regard implorant une minute de discussion supplémentaire.
- Monsieur ... Maître ... s'il vous plait, permettez moi ... Désolée mais ... S'il vous plait, excusez mon frère qui n'a ... pas su dire ... enfin pas su différencier ... 'Fin on n'est pas des méchants !
Ridicule ? Oui. Et enfantin aussi ! Mais elle tente de trouver le fil des mots qu'il pourrait entendre ... et comprendre.
- On en a chié grave là bas ! Désolée mais y'a pas d'autres mots ... croyez moi ...
Ses yeux se voilent malgré elle, revivant les sévices sexuels ou non ... le collier de chien ... les objets ... Mais la jeune femme secoue la tête pour ne pas laisser les souvenirs l'envahirent et reprend de plus belle, déterminée.
- Je vous passe les détails, mais me tiens à votre disposition si vous souhaitez les entendre, jamais je ne les oublierais. Nous sommes épuisés là et ... surpris. Comprenez nous. Savez vous depuis combien de temps nous n'avons pas dormi plus de deux heures ? Manger ? Se laver ? Même si nous tentons de garder notre humanité, cette survie malgré nous, nous transforme ... Bien sûr que nous sommes méfiants ... parce que comme a dit Sorensen, quand on vit dehors et qu'on vous tend la main, on se demande jusqu’où on va nous couper le bras. Je comprends que cela puisse vous offenser, et m'en excuse, sincèrement. L'inverse a coûté tellement de vie ... nos familles ... nos proches ... Comprenez vous ?...
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